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Le monde m'étonne chaque jour davantage. Il devient tantôt plus lointain, tantôt plus merveilleux, toujours plus insaisissable. Toujours plus beau.
Le monde m'étonne chaque jour davantage. Il devient tantôt plus lointain, tantôt plus merveilleux, toujours plus insaisissable. Toujours plus beau.
On travaille pour épater, ou bien on se répète.
La grande aventure, c'est de voir surgir quelque chose d'inconnu, chaque jour, dans le même visage. C'est plus grand que tous les voyages autour du monde.
Je cherche en tâtonnant à attraper dans le vide le fil blanc invisible du merveilleux qui vibre et duquel s'échappent les faits et les rêves avec le bruit d'un ruisseau sur de petits cailloux précieux et vivants.
Si on s'accroche à vouloir saisir le mieux possible ce qu'on voit, qu'on fasse de la science ou de l'art, la démarche est la même. L'art et la science, c'est tâcher de comprendre.
L'art ce n'est qu'un moyen de voir. Quoi que je regarde, tout me dépasse et m'étonne, et je ne sais pas exactement ce que je vois. C'est trop complexe. Alors, il faut essayer de copier simplement, pour se rendre compte de ce qu'on voit.
Aucune sculpture ne détrône jamais aucune autre. Une sculpture n'est pas un objet, elle est une interrogation, une question, une réponse. Elle ne peut être ni finie ni parfaite.