• Quand on enseigne qu'il faut réduire sa fascination pour les choses de cette vie, cela ne veut pas dire que l'on doit renoncer totalement à ces dernières, mais qu'il faut se garder de la tendance naturelle à passer de l'exaltation à la dépression au gré des hauts et des bas de l'existence, de sauter de joie dès que l'on réalise un gain, ou d'être prêt à se jeter par la fenêtre si l'on n'obtient pas ce que l'on veut à tout prix. Être moins préoccupé par les affaires de cette vie signifie garder un esprit vaste et stable face aux aléas de l'existence.
    Enseignements oraux donnés à Schneverdingen en Allemagne, 1998
  • Vis-à-vis des animaux, les hommes ont le devoir de considérer qu'ils font partie de la communauté indivisible de la vie et de leur témoigner de la compassion, d'assumer envers eux une responsabilité universelle.
  • Le temps de la compassion est donc venu pour repenser la manière dont nous habitons la Terre afin d'y restaurer la vie.
  • Donner aux autres, sans rien attendre en retour et non de manière inconsidérée pour se faire plaisir ou aimer, est l'action qui rend le plus heureux. La seule chose qui peut rassembler les êtres sensibles est l'Amour.
  • Par l'étude et la réflexion, on comprend l'origine de la souffrance et la façon dont elle se déploie et se perpétue, puis on apprend comment inverser ce processus, et l'on acquiert alors la conviction qu'il est possible de s'en libérer. On comprend également à quel point il est important, pour s'en libérer, d'avoir une vision juste de la nature des choses, autrement dit de la vacuité, l'absence d'existence propre.
    Enseignements oraux donnés à Toronto en 2004
  • Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée.
  • La paix dans le monde passe d'abord par la paix individuelle. Celui qui est naturellement en paix avec lui-même sera en paix avec les autres.
  • Mourir c'est comme changer un vêtement usé pour un neuf.
  • […] si l'on voulait résumer l'enseignement du Bouddha en un seul mot, on dirait que c'est l'interdépendance universelle, dont la non-violence n'est qu'une conséquence naturelle : puisque nous sommes tous dépendants les uns des autres et que tous les êtres désirent comme nous-même être heureux et ne pas souffrir, mes bonheurs et mes malheurs personnels sont indissociablement liés à ceux des autres. Cette non-violence n'est pas assimilable à une faiblesse ou une passivité. C'est le choix délibéré de l'altruisme dans toutes nos pensées et tous nos actes, de sorte qu'il devient inconcevable de nuire sciemment à autrui.
    Enseignements donnés à Amaravati, Inde, 2005
  • Considère que de ne pas obtenir ce que l'on veut est parfois une grande aubaine.
  • Seuls les gens que nous connaissons et qui nous créent des problèmes nous fournissent vraiment l'occasion de pratiquer la tolérance et la patience. Nos ennemis, ou plus largement tous ceux qui nous veulent du mal méritent le plus grand respect et doivent être considérés comme nos professeurs les plus précieux.
  • Chacun a la responsabilité de faire croître la Paix en lui afin que la paix devienne générale.
  • Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent, aime comme si personne ne t'avait jamais fait souffrir, danse comme si personne ne te regardait, chante comme si personne ne t'écoutait, vis comme si le paradis était sur la terre.
  • L'être humain [...] pense au futur, au point d'oublier le présent, de sorte qu'il ne vit ni dans le présent, ni dans le futur. Finalement, il vit comme s'il n'allait jamais mourir et il meurt comme s'il n'avait jamais vécu.
  • Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous.