Louise Bourgeois (25 décembre 1911 - 31 mai 2010) est une sculptrice, dessinatrice, graveuse et plasticienne américaine d'origine française. Née à Paris, elle grandit dans une famille de restaurateurs de tapisseries, ce qui influence profondément son travail. Ses études d'art aux Beaux-Arts et auprès d'artistes comme Fernand Léger enrichissent son approche. En 1938, elle s'installe aux États-Unis avec son mari, l'historien d'art Robert Goldwater. Son œuvre, profondément autobiographique, explore des thèmes tels que la mémoire, l'enfance, la sexualité, et les relations familiales. Connue pour ses sculptures monumentales comme Maman (une araignée géante symbolisant la maternité et la protection), elle travaille aussi le textile, le bois, le marbre et le métal. Son art novateur lui vaut une reconnaissance tardive mais mondiale, marquée par des expositions majeures, comme celle au MoMA en 1982. Crédit photo : Oliver Mark
  • J'ai besoin de mes souvenirs. C'est ma documentation.
  • Ce n'est pas une image que je recherche. Ce n'est pas une idée. C'est une émotion que je peux recréer, l'émotion d'une envie, d'un don et d'une destruction.
  • J'ai mis longtemps avant de comprendre qu'en fuyant, on revient toujours à soi. Le silence est un refuge amical, suspendu au-dessus du bruit.
  • Être artiste est un privilège ; ce n'est pas un métier. On naît artiste. On ne peut pas s'en empêcher. On n'a pas le choix.
    Louise Bourgeois, Robert Storr, Paulo Herkenhoff, Allan Schwartzman, éd. Phaidon
  • Le regard est plus important que les mots.
    Louise Bourgeois, Robert Storr, Paulo Herkenhoff, Allan Schwartzman, éd. Phaidon
  • Je dois chercher l'équilibre entre hier et demain puisque le présent m'échappe.
    Louise Bourgeois, Robert Storr, Paulo Herkenhoff, Allan Schwartzman, éd. Phaidon
  • Le dessin ouvre les yeux et les yeux mènent à l'âme. Ce qui surgit n'a rien à voir avec ce qu'on a prévu. Le seul remède au désordre, c'est le travail. Le travail met de l'ordre dans le désordre et maîtrise le chaos. Je fais, je défais, je refais. Je suis ce que je fais. L'art m'épuise. Pourtant je travaille chaque jour de ma vie.
    Louise Bourgeois, Robert Storr, Paulo Herkenhoff, Allan Schwartzman, éd. Phaidon
  • Mon travail à ses débuts c'était la peur de la chute, puis cela devint l'art de la chute. Comment tomber sans heurt, et enfin l'art de s'accrocher, de tenir bon.