Victor Cherbuliez (19 juillet 1829 - 1er juillet 1899) est un romancier, dramaturge, essayiste et critique littéraire français d'origine suisse. Après des études de lettres et de philosophie à Paris, il se fait connaître dès les années 1860 par des romans publiés dans la Revue des Deux Mondes, où il tiendra une place importante toute sa vie. Son œuvre, nourrie d'observations psychologiques et sociales, aborde souvent les conflits entre raison et passion. Parmi ses romans les plus connus figurent Le Comte Kostia (1863), Meta Holdenis (1873) et Samuel Brohl et Cie (1877). Membre de l'Académie française à partir de 1881, Cherbuliez s'illustre également comme critique littéraire et dramatique.
  • Vivre et laisser vivre les autres, même les hommes et les idées qu'on n'aime pas, voilà le fond du libéralisme.
    Victor Cherbuliez
    L'idée de Jean Têterol (1878)
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  • La nature est un prodigieux dessinateur et un incomparable coloriste. Elle a fait le ciel et ses nuages ; elle a fait la terre, ses rochers, ses arbres, ses fleurs, ses scarabées, ses colibris et ses paons.
    Victor Cherbuliez
    L'art et la nature (1892)
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  • Ce n'est pas tout de vouloir une chose, il faut que les choses veuillent de nous.
    Victor Cherbuliez
    La vocation du comte Ghislain (1888)
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  • On n'est optimiste qu'à la condition de voir les choses en gros plus qu'en détail ; car dans l'histoire comme dans la vie le détail est odieux.
    Victor Cherbuliez
    Les études de littérature et d'art (1873)
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  • Il est des querelles purement oiseuses, absolument inutiles, querelles de cordeliers qui ressemblent, comme le disait Voltaire, à des ballons remplis de vent que les combattants se renvoient ; les vessies crèvent, l'air en sort, il ne reste rien !
    Victor Cherbuliez
    Les hommes et les choses du temps présent (1883)
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  • Lorsqu'on ne s'occupe pas de politique, elle vous joue quelquefois le mauvais tour de s'occuper de vous.
    Victor Cherbuliez
    Les hommes et les choses du temps présent (1883)
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  • Il y a des cas où notre pensée est notre plus grande ennemie ; c'est un rat qui court et trotte dans la maison, un de ces rats de grenier, à la dent rongeante, nés pour faire du bruit, du dégât, des ravages et empêcher les gens de dormir.
    Victor Cherbuliez
    La bête (1887)
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  • Une pensée musicale ne peut être exprimée que par une âme qui a pénétré dans le fond des choses, qui en a saisi le mystère intime, car en toute chose il y a une mélodie cachée, une harmonie secrète, qui est son âme.
    Victor Cherbuliez
    Les hommes et les choses du temps présent (1883)
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  • Il faut s'être donné pour avoir le droit de s'appartenir.
    Victor Cherbuliez
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  • Quels bons amis que les chiens ! Avec eux jamais de malentendus, ni de trahisons.
    Victor Cherbuliez
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