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Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n'en garder que les quintessences.
Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d'amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n'en garder que les quintessences.
Si stupide que soit son existence, l'homme s'y rattache toujours.
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
Le Monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser.Soleil et chair
J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.Alchimie du verbe, Une Saison en enfer
Il faut être absolument moderne.Adieu, Une Saison en enfer
Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?Mauvais sang, Une Saison en enfer
Ce n'est qu'au prix d'une ardente patience que nous pourrons conquérir la cité splendide qui donnera la lumière, la justice et la dignité à tous les hommes. Ainsi la poésie n'aura pas chanté en vain.
Quand sera brisé l'infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, elle sera poète, elle aussi !
Le plus probable, c'est qu'on va plutôt où on ne veut pas, et que l'on fait plutôt ce que l'on ne voudrait pas faire.