• Le temps passé dans l'amour n'est pas du temps, mais de la lumière.
  • L'âme est un jeune tigre qui bondit par-dessus la mort.
  • Il faut vouloir ce que l'on aime, et il faut le vouloir d'une volonté profonde, pure de toute impatience, comme obscure à elle-même.
  • Lire quand on est enfant, c'est quitter sa famille et devenir jeune mendiant.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • L'âme naît au point de rencontre de notre néant avec la lumière qui nous en sauve.
  • L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence.
  • Une seule femme quand elle est amoureuse suffit pour remplir le ciel et la terre...
    Geai, éd. Gallimard
  • J'ai pour le réel une amitié furtive. Je ne vois qu'à la dérobée. Qu'il y ait, en cet instant où j'écris, deux personnes qui s'aiment dans une chambre, deux notes de musique qui bavardent en riant et c'est assez pour me rendre la terre habitable.
    Mozart et la pluie suivi de Un désordre de pétales rouges, éd. Lettres Vives
  • Il y a en nous une légèreté si grande que, si nous la laissions être, nous n'existerions plus.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • J'ai trouvé Dieu dans les flaques d'eau, dans le parfum du chèvrefeuille, dans la pureté de certains livres et même chez des athées. Je ne l'ai presque jamais trouvé chez ceux dont le métier est d'en parler.
  • Très peu de choses méritent d'êtres crues, mais voir soudain .... la bonté de quelqu'un, c'est comme trouver le nord quand on ne savait plus où on était ; tout s'oriente, ...
  • Lire c'est faire l'épreuve de soi dans la parole d'un autre, faire venir de l'encre par voie de sang jusqu'au fond de l'âme et que cette âme en soit imprégnée, manger ce qu'on lit, le transformer en soi et se transformer en lui.
    L'Épuisement, éd. Le temps qu'il fait
  • Les livres agissent même quand ils sont fermés.
    La Grande Vie, Gallimard
  • Tout ce qui n'est pas moi et qui m'éclaire. Tout ce que j'ignore et que j'attends. L'attente est une fleur simple. Elle pousse au bord du temps.
  • Les livres ne disparaitrons jamais. Il y aura toujours deux mains pour accueillir un peu de langage, quelqu'un pour s'éloigner de la tribu et recopier les écritures qui font les étoiles dans le ciel.