• Il faudra des milliers d'années pour que les déchets d'uranium ne soient plus mortels. Il faudra beaucoup plus, avant qu'un poème cesse d'irradier par son silence un lecteur au hasard.
  • On a qu'une faible idée de l'amour tant qu'on n'a pas atteint ce point où il est pur, c'est à dire non mélangé de demande, de plainte ou d'imagination.
  • Je refusais obstinément de vivre dans l'antarctique des gens normaux.
  • Au printemps des questions volent dans les jardins. Ce sont les papillons. Où sont les réponses ?
    La nuit du coeur, éd. Gallimard
  • Le début est un mystère, la fin une révélation. Mais dans l'intervalle, il y a les émotions qui sont les vraies richesses de la vie.
  • J'ai interrogé les livres et je leur ai demandé quel était le sens de la vie, mais ils n'ont pas répondu. J'ai frappé aux portes du silence, de la musique, et même de la mort, mais personne n'a ouvert. Alor j'ai cessé de demander. J'ai aimé les livres pour ce qu'ils étaient, des blocs de paix, de respirations si lentes qu'on les entend à peine.
  • Qui n'a pas connu l'absence ne sait rien de l'amour.
  • Il n'y a pas d'autre raison de vivre que de regarder, de tous ses yeux et de toute son enfance, cette vie qui passe et nous ignore.
    La nuit du cœur, éd. Gallimard
  • J'écris seulement si quelque chose me coule du cœur jusqu'aux mains.
  • Les mariages usent l'amour, le fatiguent, le tirent vers le sérieux et le lourd qui est le lieux du monde.
  • Les hommes c'est comme tout le monde, les femmes c'est comme personne.
  • Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil.
  • C'est en vain qu'on cherche au loin son bonheur quand on oublie de le cultiver soi-même.
  • Ce qui ne peut danser au bord des lèvres s'en va hurler au fond de l'âme.
  • Lire, c'est s'éloigner de soi dans le silence.
    Une petite robe de fête, éd. Gallimard
  • «
  • 1
  • ...
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • 10
  • ...
  • 22
  • »