Gisèle Halimi, née Zeiza Gisèle Élise Taïeb (27 juillet 1927 - 28 juillet 2020), est une avocate, militante féministe et femme politique franco tunisienne. Issue d'une famille juive modeste, elle s'est très tôt rebellée contre les conventions patriarcales. Après des études de droit à Tunis puis à Paris, elle devient avocate et s'installe au barreau de Paris en 1956. Elle est connue pour son engagement en faveur des droits des femmes et son combat pour l'avortement, notamment lors du procès de Bobigny en 1972. Fondatrice de l'association "Choisir la cause des femmes" avec Simone de Beauvoir, elle a également milité pour l'indépendance de la Tunisie et contre la torture pendant la guerre d'Algérie. Crédit photo : Marie-Lan Nguyen
  • Ce n'est pas si désagréable de vieillir si l'on ne coupe pas la vie en étapes, si on ne se dit pas : Maintenant c'est fini, je suis entrée dans la vieillesse.
    Gisèle Halimi
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  • Je dis aux femmes trois choses : votre indépendance économique est la clé de votre libération. Ne laissez rien passer dans les gestes, le langage, les situations, qui attentent à votre dignité. Ne vous résignez jamais !
    Gisèle Halimi
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  • Ma dignité d'avocate ne saurait museler ma liberté de femme.
    Gisèle Halimi
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  • À quoi servent les féministes, demandez-vous toujours ? À dire par exemple, que les droits conquis ne céderont pas au terrorisme d'aujourd’hui.
    Gisèle Halimi
    La cause des femmes
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  • Une foi n'est tolérable que si elle est tolérante.
    Gisèle Halimi
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  • Les mots ne sont pas innocents. Ils traduisent une idéologie, une mentalité, un état d'esprit. Laisser passer un mot c'est le tolérer. Et de la tolérance à la complicité, il n'y a qu'un pas.
    Gisèle Halimi
    Une farouche liberté, éd. Grasset
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