Jacques Sternberg (17 avril 1923 - 11 octobre 2006) est un auteur belge francophone. Auteur de romans et de nombreuses nouvelles, il est également dramaturge, essayiste, scénariste et même acteur quelques fois.
  • La mort, qui a toujours tort, a raison de chacun.
  • Arriver tous les jours à son travail avec une heure de retard est un signe de ponctualité.
  • Seuls les charmes de l'inutile peuvent vous aider à supporter les horreurs de l'indispensable quotidien.
  • Rien ne tue plus sûrement la pensée, la créativité, le rêve, la lucidité ou le délire que le travail intensif, l'efficience, l'amour frénétique du gain, la course au profit et aux boulots profitables.
  • Personne n'est plus redoutable que celui qui n'a jamais de doutes.
  • Le vrai paresseux serait peut-être celui qui aurait besoin d'un autre pour dormir à sa place.
    Vivre en survivant, éd. Tchou
  • La mer isole de tout et dispense des sensations qui n'ont rien à voir avec les tics nerveux citadins.
    Vivre en survivant, éd. Tchou
  • Écrire un roman de plus de 250 pages est à la portée de n'importe quel écrivain plus ou moins doué […] Mais écrire 270 contes, généralement brefs, c'est une autre histoire. Ce n'est plus une question de cadence, mais d'inspiration, cela demande 270 idées.
    Préface aux Contes glacés, éd. Marabout
  • […] je ne vibre vraiment qu'en écrivant des nouvelles — avec chutes et sujets bien précis — et je naufrage généralement au cours d'un roman. D'ailleurs, je n'en lis presque jamais, je m'y ennuie. Même en dessous de trois cents pages, je les trouve presque toujours épuisants, interminables, et si souvent radotés par d'autres.
    Nouvelles Nouvelles, no 23, été 1991