John Stuart Mill ( - ) est un philosophe et économiste britannique. Il fut le penseur libéral le plus influent du XIXe siècle. Il était un défenseur de l'utilitarisme, une théorie éthique préalablement exposée par son parrain Jeremy Bentham, dont Mill proposa sa version personnelle. En économie, il est avec Karl Marx l'un des derniers représentants de l'école classique.
  • Il devrait y avoir en toute constitution un centre de résistance contre le pouvoir prédominant, et par conséquent dans une constitution démocratique un moyen de résistance contre la démocratie.
    Considérations sur le gouvernement représentatif
  • Le socialisme est la forme moderne de la protestation qui, à toutes les époques d'activité intellectuelle, s'est élevée, plus ou moins vive, contre l'injuste répartition des avantages sociaux.
    La Révolution de 1848
  • Le bonheur n'est pas un but qu'on poursuit âprement, c'est une fleur que l'on cueille sur la route du devoir.
  • Dieu est un mot pour exprimer, non pas nos idées, mais l'absence de celles-ci.
  • La liberté consiste à faire ce que l'on désire.
  • La liberté de l'individu doit être ainsi bornée : il ne doit pas se rendre nuisible aux autres.
  • Contraindre quiconque pour son propre bien, physique ou moral, ne constitue pas une justification suffisante. Un homme ne peut pas être légitimement contraint d'agir ou de s'abstenir sous prétexte que ce serait meilleur pour lui, que cela le rendrait plus heureux ou que, dans l'opinion des autres, agir ainsi serait sage ou même juste.
  • Toutes les tendances égoïstes qu'on trouve chez les hommes, le culte de soi et le mépris des autres, prennent leur source dans l'organisation actuelle des relations entre les hommes et les femmes.
  • La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard.
  • Les actions sont bonnes ou sont mauvaises dans la mesure où elles tendent à accroître le bonheur ou à produire le contraire du bonheur.
  • Celui qui sauve un de ses semblables en danger de se noyer accomplit une action moralement bonne, que son motif d'action soit le devoir ou l'espoir d'être payé de sa peine.
    L'Utilitarisme
  • Contraindre quiconque pour son propre bien, physique ou moral, ne constitue pas une justification suffisante. Un homme ne peut pas être légitimement contraint d'agir ou de s'abstenir sous prétexte que ce serait meilleur pour lui, que cela le rendrait plus heureux ou que, dans l'opinion des autres, agir ainsi serait sage ou même juste.
    De la Liberté
  • Celui qui ne connaît que ses propres arguments connaît mal sa cause.
    De la Liberté
  • La valeur d'un État, à la longue, c'est la valeur des individus qui le composent ; [...] un État qui rapetisse les hommes pour en faire des instruments dociles entre ses mains, même en vue de bienfaits, un tel État s'apercevra qu'avec de petits hommes; rien de grand ne saurait s'accomplir, et que la perfection de la machine à laquelle il a tout sacrifié n'aboutit finalement à rien, faute de cette puissance vitale qu'il lui a plu de proscrire pour faciliter le jeu de la machine.
    De la Liberté
  • Les relations sociales des deux sexes, qui subordonnent un sexe à l'autre au nom de la loi, sont mauvaises en elles-mêmes et forment aujourd'hui l'un des principaux obstacles qui s'opposent au progrès de l'humanité.
    De l'assujettissement des femmes