• La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder.
  • Ce génie particulier de la femme qui comprend l'homme mieux que l'homme ne se comprend.
  • La musique exprime ce qui ne peut être dit et sur quoi il est impossible de rester silencieux.
  • Waterloo n'est point une bataille : c'est le changement de front de l'univers.
    Les Misérables
  • Croire en soi, c'est déjà presque réussir.
  • L'avenir, fantôme aux mains vides, qui promet tout et qui n'a rien.
  • Il faut profiter de la disparition de l'esprit de révolution pour faire reparaître l'esprit de progrès. Il faut profiter du calme pour rétablir la paix dans les esprits et dans les cœurs. Il faut que la défaite de la démagogie soit la victoire du peuple.
    Discours à l’Assemblée législative, 9 juillet 1849
  • Une femme qui a un amant est un ange, une femme qui a deux amants est un monstre, une femme qui a trois amants est une femme.
    Le Tas de Pierres
  • Dieu est le rédacteur des événements ; l'homme n'en est que le metteur en pages.
    Tas de pierres
  • Tenter, braver, persister, persévérer, être fidèle à soi-même, prendre corps à corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu'elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête ; voilà l'exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise.
    Les Misérables
  • Je voudrais que cette assemblée n'eût qu'une seule âme pour marcher à ce grand but, à ce but magnifique, à ce but sublime, l'abolition de la misère.
    Actes et paroles - Avant l'exil
  • La notion de l'infini nous arrive du monde extérieur ; la notion de l'éternité se dégage pour nous du monde intérieur.
    Post-Scriptum de ma vie
  • Ce gouvernement, je le caractérise d'un mot : la police partout, la justice nulle part.
    Choses vues, 8 avril 1851
  • Le théâtre doit faire de la pensée le pain de la foule.
  • Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. C'est par la fraternité qu'on sauve la liberté.
    Journal, 5 septembre 1870