André Comte-Sponville, (né le ) est un philosophe français, membre du Comité consultatif national d'éthique depuis mars 2008.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession, récompense : Philosophe
  • Date de naissance : 12 mars 1952
  • Soyons désespérément optimistes, et gardons le pessimisme pour des jours meilleurs.
  • Le management est réussi quand les salariés sont heureux au travail, c'est-à-dire se réjouissent de faire ce métier-là, dans cette entreprise-là, avec ces gens-là... C'est pas la cerise sur le gâteau, c'est pas un supplément d'âme, c'est pas de la philanthropie, c'est le cœur de votre métier.
  • La sagesse, ce n'est pas un état, c'est un acte.
    La Grande Librairie, France 5, 9 décembre 2020
  • Une religion, qu'est-ce d'autre qu'une doctrine qui explique quelque chose que l'on ne comprend pas (l'existence de l'univers, de la vie, de la pensée...) par quelque chose que l'on comprend encore moins (Dieu) ?
  • La philosophie n'est ni science ni religion : chacun y cherche une vérité mais ne trouve jamais que la sienne, qu'il confronte à celle des autres.
  • L’essentiel ? L'effort d'exister, la puissance d'agir, le désir de vivre, la joie d'aimer.
  • La laïcité n'est pas le contraire de la religion. Elle est le contraire de la théocratie (qui voudrait soumettre l'État à une religion), du totalitarisme (qui voudrait soumettre les consciences à l'État), et du fanatisme (qui voudrait s'imposer par la violence).
  • L'homme humble ne se croit pas inférieur aux autres : il a cessé de se croire supérieur. Il n'ignore pas ce qu'il vaut, ou peut valoir : il refuse de s'en contenter.
  • Je n'ai pas une assez haute idée de l'humanité en général et de moi-même en particulier pour imaginer qu'un Dieu ait pu nous créer. Cela ferait une bien grande cause, pour un si petit effet ! Trop de médiocrité partout, trop de bassesse, trop de misère comme le dit Pascal, et trop peu de grandeur. [...] Comment un Dieu aurait-il pu vouloir cela ? Croire en Dieu ce serait péché d'orgueil ; l'athéisme est une forme d'humilité. C'est se prendre pour un animal, comme nous sommes en effet, et nous laisser la charge de devenir humains.
    Pensées sur l'athéisme
  • Le philosophe préfère une vraie tristesse à une fausse joie : l'exigence de lucidité prime l'envie d'être heureux.
    Philosophie magazine, n° 161
  • Tu vaux ce que tu veux, et c'est ce qu'on appelle la vertu.
  • La sagesse indique une direction : celle du maximum de bonheur dans le maximum de lucidité.
    Le Bonheur, désespérément, éd. Pleins Feux
  • Une pensée n'échappe au néant ou au bavardage que par l'effort, qui la constitue, de résister à l'oubli, à l'inconstance des modes ou des intérêts, aux séductions du moment ou du pouvoir.
    Petit traité des grandes vertus, éd. PUF
  • Je n'ai pas une assez haute idée de l'humanité en général et de moi-même en particulier pour imaginer qu'un Dieu ait pu nous créer. Cela ferait une bien grande cause, pour un si petit effet ! Trop de médiocrité partout, trop de bassesse, trop de misère, comme dit Pascal, et trop peu de grandeur. [...] La simple connaissance de soi, comme l'a vue Bergson, pousse à plaindre ou à mépriser l'homme, davantage qu'à l'admirer. Trop d'égoïsme, de vanité, de peur. Trop peu de courage et de générosité. Trop d'amour propre, trop peu d'amour. L'humanité fait une création tellement dérisoire. Comment un Dieu aurait-il pu vouloir cela ? Il y a du narcissisme dans la religion, dans toute religion (si Dieu m'a créé, c'est que j'en valais la peine !), et c'est une raison d'être athée : croire en Dieu, ce serait un péché d'orgueil.
    Pensées sur l'athéisme, éd. Albin Michel
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