Catherine Millot, née en 1944, est une psychanalyste, écrivaine et professeure d'université française. Crédit photo : Librairie Mollat
  • L'oisiveté est une ascèse comme l'écriture.
    O Solitude, éd. Gallimard
  • Le sommeil ressemble à l'art, lui aussi nous abrite de la réalité et nous délivre des limites de notre moi.
    O Solitude, éd. Gallimard
  • La solitude de l'enfance est aussi faite de ce que l'enfant n'a pas la parole. Il est pris dans le silence des mots qui lui manquent, de ses pensées insues faute de mots. Il ne connaît pas même sa douleur, les larmes viennent à la place.
    O Solitude, éd. Gallimard
  • L'émotion la plus profonde que puisse donner la nature ne vient-elle pas de ce qu'elle se passe si bien de vous ? Votre existence, d'apparaître aussi superflue, en devient légère comme un nuage.
    O Solitude, éd. Gallimard
  • Une vie d'oisiveté et de terrasses de café est propice à l'inspiration, quand on écrit.
    O Solitude, éd. Gallimard
  • Sublime est, ainsi, le spectacle des éléments déchaînés. Les orages, la foudre, les volcans en éruption, les ouragans dévastateurs, les tempêtes…
    Un peu profond ruisseau…, éd. Gallimard
  • Le travail est indissociable de la douleur, car il met en jeu tensions et contractions des muscles ou de l'esprit.
    Un peu profond ruisseau…, éd. Gallimard
  • Être vivant est un absolu qui ne requiert ni comment ni pourquoi.
    Un peu profond ruisseau…, éd. Gallimard
  • C'est la solitude la plus délicieuse, la plus paisible que celle ou l'autre est présent et ne vous demande rien.