Georges Simenon (13 février 1903 - 4 septembre 1989) est un écrivain belge francophone. Auteur prolixe, Simenon est surtout connu pour ses romans policiers dont la célèbre série des Maigret. Mais il est également l'auteur de centaines de romans, de nouvelles, d'autobiographies et de reportages sous son propre nom ou sous une trentaine de pseudos.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Belge
  • Profession : Écrivain
  • Date de naissance : 13 février 1903
  • Date de décès : 4 septembre 1989
  • J'écris parce que j'ai dès mon enfance éprouvé le besoin de m'exprimer et que je ressens un malaise quand je ne le fais pas.
  • Il est commode de traiter de fous les gens qu'on n'est pas capable de comprendre.
    L'Homme qui regardait passer les trains (1938)
  • Je n'ai jamais essayé d'émettre une idée, je vous le dis très franchement. J'ai seulement voulu créer des personnages et, en les créant, j'ai cherché à comprendre un petit peu plus l'homme.
    Entretien avec F. Lacassin (1969)
  • En poésie, ce n'est pas la matière qui compte : c'est la façon de s'en servir, c'est ce qu'on apporte soi-même.
    Les Trois crimes de mes amis, éd. Folio
  • J'écris l'après-midi un premier jet du chapitre du lendemain. Et alors, le lendemain matin à six heures, je suis à ma machine et là je tape le roman.
  • Un principe qu'il est évidemment plus facile de proclamer que de mettre à exécution et qui doit être à la base de la conduite d'un explorateur, est de ne s'étonner de rien.
    L'Île des hommes roux (1929)
  • Le plus grand crime que l'on puisse commettre contre un homme, ce n'est pas de lui prendre la vie, mais c'est de lui prendre sa dignité.
    Entretien avec F. Lacassin (1969)
  • Je cherche un style, non seulement neutre, mais un style qui colle à la pensée de mon personnage à ce moment-là. Le style doit suivre tout le temps, changer à mesure que pense mon héros
    Entretien avec Roger Stéphane
  • N'en déplaise aux auteurs de romans, le policier est avant tout un professionnel. C'est un fonctionnaire.
    Les Mémoires de Maigret, éd. Les Presses de la Cité
  • Je me couche, je dors. Je rêve. Mes personnages grandissent en moi, sans mon concours. Bientôt, ils ne m'appartiennent plus, ils ont leur vie propre. Le lendemain et les jours suivants, je n'ai plus qu'à me faire leur historien.
  • Nous sommes tous des ratés, puisque ça finit par la mort.
  • Moins on est intelligent, plus on a de chance d'être romancier. Sinon, on écrit des thèses.
  • Je préfère être détesté pour ce que je suis plutôt que d'être aimé pour ce que je ne suis pas.
  • Notre enfance nous poursuit toute notre vie, mais je crois que le rôle du romancier est de passer insensiblement du pittoresque local au général.
    Lettre à Pierre Caron
  • C'est une sensation rare et délicieuse, pour le voyageur, en pénétrant dans un pays, de le découvrir exactement tel qu'il l'avait rêvé.
    L'Amérique en auto