Georges Simenon (13 février 1903 - 4 septembre 1989) est un écrivain belge francophone. Il débute en tant que journaliste avant de se tourner vers l'écriture de romans populaires sous divers noms. Son succès se concrétise avec l'invention du commissaire Maigret en 1931, un personnage qui apparaîtra dans 75 romans et 28 nouvelles. Le commissaire, toujours avec sa pipe, devient rapidement une icône de la littérature policière. Au-delà des histoires de Maigret, Simenon produit près de 200 "romans durs", des œuvres plus axées sur la psychologie et l'exploration de la nature humaine, comme La neige était sale ou Le chat. Son style se distingue par une écriture claire et une analyse approfondie des comportements humains. Écrivain prolifique, il affirme avoir rédigé près de 400 ouvrages sous son nom et divers pseudonymes. Ses œuvres ont été traduites en plus de 50 langues et ont fait l'objet de nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Belge
  • Profession : Écrivain
  • Date de naissance : 13 février 1903
  • Date de décès : 4 septembre 1989
  • Je n'ai jamais rencontré d'hommes complets ; chez tous, vous découvrez une faille, plus ou moins cachée. L'homme cherche à s'habiller de titres, de décorations, parce qu'il a peur de lui-même, il veut se rassurer.
    Interview (1964)
  • J'écris parce que j'ai dès mon enfance éprouvé le besoin de m'exprimer et que je ressens un malaise quand je ne le fais pas.
  • Il est commode de traiter de fous les gens qu'on n'est pas capable de comprendre.
    L'Homme qui regardait passer les trains (1938)
  • Je n'ai jamais essayé d'émettre une idée, je vous le dis très franchement. J'ai seulement voulu créer des personnages et, en les créant, j'ai cherché à comprendre un petit peu plus l'homme.
    Entretien avec F. Lacassin (1969)
  • En poésie, ce n'est pas la matière qui compte : c'est la façon de s'en servir, c'est ce qu'on apporte soi-même.
    Les Trois crimes de mes amis, éd. Folio
  • Un personnage de roman, c'est n'importe qui dans la rue, mais qui va jusqu'au bout de lui-même .
  • J'écris l'après-midi un premier jet du chapitre du lendemain. Et alors, le lendemain matin à six heures, je suis à ma machine et là je tape le roman.
  • Un principe qu'il est évidemment plus facile de proclamer que de mettre à exécution et qui doit être à la base de la conduite d'un explorateur, est de ne s'étonner de rien.
    L'Île des hommes roux (1929)
  • Le plus grand crime que l'on puisse commettre contre un homme, ce n'est pas de lui prendre la vie, mais c'est de lui prendre sa dignité.
    Entretien avec F. Lacassin (1969)
  • Je cherche un style, non seulement neutre, mais un style qui colle à la pensée de mon personnage à ce moment-là. Le style doit suivre tout le temps, changer à mesure que pense mon héros
    Entretien avec Roger Stéphane
  • N'en déplaise aux auteurs de romans, le policier est avant tout un professionnel. C'est un fonctionnaire.
    Les Mémoires de Maigret, éd. Les Presses de la Cité
  • Je me couche, je dors. Je rêve. Mes personnages grandissent en moi, sans mon concours. Bientôt, ils ne m'appartiennent plus, ils ont leur vie propre. Le lendemain et les jours suivants, je n'ai plus qu'à me faire leur historien.
  • Nous sommes tous des ratés, puisque ça finit par la mort.
  • Moins on est intelligent, plus on a de chance d'être romancier. Sinon, on écrit des thèses.
  • Je préfère être détesté pour ce que je suis plutôt que d'être aimé pour ce que je ne suis pas.