Paul Claudel ( - ) mena en parallèle une carrière diplomatique et une carrière littéraire comme dramaturge, poète et essayiste français. Il est élu membre de l'Académie française en 1946 en même temps que Maurice Garçon, Charles de Chambrun, Marcel Pagnol, Jules Romains et Henri Mondor. Paul Claudel est le frère de la sculptrice Camille Claudel.
  • Il faut trouver moyen de faire quelque chose pour les autres quand on vit dans le luxe.
    Lettre à sa fille Reine, 4 septembre 1927
  • La foi, c'est une grâce, ce n'est pas un mérite.
    Interview, 19 février 1953
  • Le moyen de ne jamais s'ennuyer, c'est d'avoir une vie intérieure.
    Lettre à son fils Henri, 20 juillet 1929
  • Il n'y a rien qu'un écrivain professionnel déteste autant que de mettre la main à la plume.
    Lettre à son fils Henri, 15 février 1929
  • On ne peut pas vivre sans respirer. Or l'âme aussi a besoin de respirer et de manger. Sa respiration, c'est la prière, et sa nourriture, c'est la sainte eucharistie.
    Lettre à son fils Henri, 11 mai 1931
  • Sur le bon chemin il faut savoir supporter les petites épreuves qui sont des occasions de mérite.
    Lettre à son fils Henri, 22 juillet 1931
  • Le plus grand ennemi de l'homme, c'est l'inaction, c'est la paresse.
    Journal, Tome II (1933-1955)
  • Dieu a fait l'homme et le péché l'a contrefait.
    Positions et propositions, Tome II (1934)
  • La vie commune est un art très difficile à apprendre.
    Conversations dans le Loir-et-Cher (1935)
  • Le péché ne compose pas, il décompose.
    Journal, Tome I (1904-1932)
  • Le temps, tout le consume et l'amour seul l'emploie.
    Conversations dans le Loir-et-Cher (1935)
  • Ah, que le monde est grand et que nous y sommes seuls !
    L'annonce faite à Marie (1912)
  • Tout le monde n'est pas fait pour être heureux.
    L'Otage (1911)
  • Heureuse la femme qui a trouvé à qui se donner !
    Partage de midi (1906)
  • Là est la véritable aristocratie, dans la force du caractère et des convictions qui nous permet d'être utiles aux autres moins favorisés.
    Lettre à son fils Henri, 24 novembre 1929