Pierre Reverdy ( - ) est un poète français associé au cubisme et aux débuts du surréalisme. Cofondateur de la revue Nord-Sud, il côtoie Apollinaire, Max Jacob et Picasso, s'inscrivant dans le cubisme par ses poèmes courts et fragmentaires, privilégiant l'image et la sensation. En 1920, il se rapproche du surréalisme, explorant l'inconscient et le rêve dans ses recueils "La Grande Pitié" et "Plein Pouvoirs". Son style se caractérise par l'usage du langage elliptique, des métaphores audacieuses et des images saisissantes.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession : Poète
  • Date de naissance : 11 septembre 1889
  • Date de décès : 17 juin 1960
  • La misère est une espèce de reflet sinistre de l'enfer. Mais la pauvreté nous accable du poids de l'esclavage. Sans ces chaînes la pauvreté ne serait pas la souffrance et elle perdrait peut-être tout mérite.
    Le Gant de crin, éd. Plon
  • Loyalement, on ne devrait jamais se livrer à plus de marques d'amitié que l'on n'en peut fournir dans les faits.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • On n'ambitionne d'imiter que ce qui est inimitable.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • La morale c'est un bat-flanc de l'esprit pour nous apprendre à ne pas trop ruer dans les brancards.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • La démocratie c'est le droit qu'a conquis le peuple de se laisser toujours diriger vers la gauche.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • La critique vous trouvera toujours impertinent du moment que vous la critiquez.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • L'évidence paralyse la démonstration.
    Le Gant de crin, éd. Plon
  • Il y a des gens qui n'auront jamais connu la misère que de vue.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • Dès qu'on veut monnayer la gloire, on la rapproche du mépris.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • Il faudrait prendre la vie comme on se met à table, avec le simple propos d'arriver à la fin ayant perdu toute envie de vivre, comme de manger.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • Les gens ne vous traitent jamais bien selon ce que vous êtes, mais toujours selon ce qu'ils sont.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • En général ceux qui aiment vivre au milieu de beaucoup de monde sont ceux qui savent s'y mouvoir sans plus de gêne ou de sacrifices que s'ils étaient seuls.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
  • On ne se connaît pas, on se déchiffre et on se découvre, au jour le jour et au gré des événements. On se fait vaguement confiance bien plus qu'on ne compte réellement sur soi. La preuve en est dans certaines attitudes que nous avons eues dans le passé et où nous ne nous reconnaissons pas du tout.
    Note éternelle du présent - Ed. Flammarion
  • Aimer, c'est s'unir ; détester, c'est se séparer.
    Le Gant de crin, éd. Plon
  • Dans la direction du cœur, le chemin doit toujours faire un détour par la pensée.
    Le livre de mon bord, éd. Mercure de France
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