Rien n'est plus aisé que de blâmer le voisin ; mais cette critique est stérile et vaine si elle ne nous sert pas à corriger en nous et à prévenir des fautes du même acabit.
De même que nous voyons briller nos propres yeux dans les yeux de ceux que nous regardons, de même nous pouvons étudier notre manière de parler dans celle des orateurs que nous écoutons.
L'esprit n'est pas comme un vase qu'il ne faille que remplir. À la façon du bois, il a plutôt besoin d'un aliment qui l'échauffe, qui fait naître en lui une impulsion inventive et l'entraîne avidement en direction de la vérité.
Il faut amener les enfants à la pratique du bien par des exhortations, des paroles, et non pas, grands dieux ! par des coups et des mauvais traitements.