• La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu. Détruire la misère ! oui, cela est possible. Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n'est pas fait, le devoir n'est pas rempli.
    Discours sur la misère, 9 juillet 1849
  • Quand je suis triste, je pense à vous, comme l'hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à l'ombre.
  • Dieu a fait un nœud que l'homme cherche à dénouer avec deux mains : la philosophie et la science.
  • Aidons le progrès par l'assistance à l'enfance.
    Parole de V. Hugo au "Christmas" de Hauteville House à Guernesey, décembre 1869
  • Je ne puis regarder une feuille d'arbre sans être écrasé par l'univers.
  • Pour moi, l'idéal de cette question de l'enseignement, le voici : l'instruction gratuite et obligatoire. Obligatoire au premier degré seulement, gratuite à tous les degrés.
    Discours à propos du projet de loi sur l'enseignement, 15 janvier 1850
  • Savoir, penser, rêver. Tout est là.
  • Voici donc selon moi, l'idéal de la question : l'instruction publique et obligatoire. […] Un grandiose enseignement public, donné et réglé par l'Etat, partant de l'école de village et montant de degré en degré jusqu'au Collège de France. […] Les portes de la science toutes ouvertes à toutes les intelligences. Partout où il y a un champ, partout où il y a un esprit, qu'il y ait un livre. Pas une commune sans une école, pas une ville sans un collège, pas un chef-lieu sans une faculté.
    Discours à propos du projet de loi sur l'enseignement, 15 janvier 1850
  • Rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est venue.
  • Écoute l'arbre et la feuille.
    La nature est une voix
    Qui parle à qui se recueille
    Et qui chante dans les bois.
  • La femme sent et parle avec le tendre instinct du coeur, cette infaillibilité. Personne ne sait comme une femme, dire des choses à la fois douces et profondes. La douceur et la profondeur, c'est là toute la femme ; c'est là tout le ciel.
  • Suspendre les journaux, les suspendre par l'autorité directe, arbitraire, violente, du pouvoir exécutif, cela s'appelait coups d'État sous la monarchie, cela ne peut avoir changé de nom sous le République […] La liberté de la presse à côté du suffrage universel, c'est la pensée de tous éclairant le gouvernement de tous. Attenter à l'une, c'est attenter à l'autre.
    Actes et paroles, 11 septembre 1848
  • Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière.
    Les Contemplations
  • La pensée est plus qu'un droit, c'est le souffle même de l'homme.
    Actes et paroles
  • Le coeur s'enrichit de ce qu'il reçoit, le coeur de ce qu'il donne.