Blaise Pascal ( - ) est un mathématicien, physicien, philosophe, moraliste et théologien français. Mathématicien de premier ordre, il publie tout d'abord un traité de géométrie projective à seize ans ; ensuite il développe en 1654 une méthode de résolution du "problème des partis" qui, donnant naissance au cours du XVIIIème siècle au Calcul des Probabilités, influencera fortement les théories économiques modernes et les sciences sociales. Après une expérience mystique à la fin de 1654, il se consacre à la réflexion philosophique et religieuse.
  • Nous souhaitons la vérité, et ne trouvons en nous qu'incertitude.
    Pensées
  • À mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il y a plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent point de différence entre les hommes.
    Pensées
  • Douter de dieu, c'est y croire.
    Pensées
  • L'homme seul est quelque chose d'imparfait. Il faut qu'il trouve un second pour être heureux.
    Discours sur les passions de l'amour
  • À force de parler d'amour, on devient amoureux, il n'y a rien de si aisé. C'est la passion la plus naturelle de l'homme.
    Discours sur les passions de l'amour
  • L'amour donne de l'esprit, il se soutient par l'esprit. Il faut de l'adresse pour aimer.
    Pensées
  • L'amour n'a point d'âge, il est toujours naissant.
    Discours sur les passions de l'amour
  • L'amour et le respect doivent être si bien proportionnés qu'il faut qu'ils se soutiennent sans que le respect étouffe l'amour.
    Discours sur les passions de l'amour
  • Quand nous aimons nous paraissons à nous-mêmes tout autres que nous étions auparavant.
    Discours sur les passions de l'amour
  • L'homme n'aime pas demeurer avec soi. Cependant il aime, il faut donc qu'il cherche ailleurs de quoi aimer, il ne peut le trouver que dans la beauté.
    Discours sur les passions de l'amour
  • La nature a des perfections, pour montrer qu'elle est l'image de Dieu, et des défauts, pour montrer qu'elle n'en est que l'image.
    Pensées
  • Quelle vanité que la peinture qui attire l'admiration par la ressemblance des choses, dont on n'admire point les originaux !
    Pensées
  • Quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien
  • Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie.
    Pensées
  • Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir.
    Pensées