Dorothy Parker (22 août 1893 - 7 juin 1967) est une poétesse, nouvelliste, critique et scénariste américaine. Connue pour son esprit caustique et son humour mordant, elle publie des poèmes et des nouvelles dans des magazines prestigieux comme The New Yorker et Vanity Fair. Son premier recueil de poèmes, Enough Rope (1926), est un succès critique. Elle écrit également des critiques théâtrales et littéraires, ainsi que des scénarios pour Hollywood, notamment pour des films comme A Star Is Born (1937), pour lequel elle est nominée aux Oscars. Engagée politiquement, elle soutient des causes progressistes et est inscrite sur la liste noire pendant le maccarthysme.
  • Un optimiste, c'est quelqu'un qui commence ses mots croisés à l'encre.
  • Si vous voulez savoir ce que Dieu pense de l'argent, vous n'avez qu'à regarder ceux à qui il le donne.
  • Il y a une sacrée marge entre la plaisanterie et le mot d'esprit. Le mot d'esprit contient une part de vérité ; la plaisanterie est simplement une gymnastique des mots.
    Interview, The Paris Review, été 1956
  • Le chagrin, c'est le souvenir des jours clairs quand tout est devenu sombre.
    La Vie à deux, éd. 10/18
  • [...] on peut supporter de rester seule quand tout va bien ; mais quand on a le cafard, la solitude donne envie de hurler à la mort.
    La Vie à deux, éd. 10/18
  • Et quand une chose est finie, seul les endroits où on a souffert sont supportables. Si on retourne aux lieux de son bonheur, le cœur éclate de chagrin.
    La Vie à deux, éd. 10/18
  • Comme seuls les New-Yorkais le savent, si vous arrivez à passer le crépuscule, vous passerez la nuit.
  • Londres est satisfaite, Paris est résignée, mais New York est toujours pleine d'espoir. Elle croit toujours que quelque chose de bon est sur le point de se produire et qu'elle doit se dépêcher de le rencontrer.
  • Ne jetez jamais de boue : vous pouvez toujours rater la cible, mais vos mains resteront sales.