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De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.
Tout ce qui menaçait l'homme du dehors, les grands périls, les ténèbres nocturnes, la faim, la soif, les fantômes, les génies, les démons, tout ce qui le maintenait dans une insécurité fondamentales, tout cela se passe à l'intérieur et nous menace du dedans.Le Vif du sujet, éd. Le Seuil
La lutte contre l'erreur comporte l'étude attentive des informations diverses et des documents contradictoires. Mais elle ne se borne pas à la vérification des informations. Elle suppose la volonté cognitive de respecter la complexité des phénomènes humains.
Une société s'autoproduit sans cesse parce qu'elle s'autodétruit sans cesse.Le paradigme perdu, éd. Seuil
Résister aux hystéries collectives qui se prétendent toujours être l'expression d'une juste et vertueuse indignation. Il est évident qu'éviter l'hystérie n'est pas se refuser à une juste indignation. Il reste non moins évident que l'indignation ne peut tenir lieu de pensée.
La vie est pleine de bugs.
La connaissance doit nous amener devant le mystère des choses.
L'alternative du spécialiste ou du généraliste doit être dépassée. Il s'agit de constituer des esprits polycentrés, polyvalents, qui disposent des principes capables de s'appliquer dans des conditions diverses aux complexités.
La conscience écologique vient d'une menace, non d'une espérance ; elle nous amène à repenser non seulement notre relation à la nature, mais notre histoire et notre civilisation.
Tout ce qui compte ne peut pas être compté.
On est libre de penser, mais il est prudent de ne pas dire tout ce que l'on pense.
On disqualifie une grande et juste cause en ne voyant que les erreurs et les excès de certains de ses partisans.
La pensée complexe est toujours sensible à l'incertitude, l'ambivalence, la contradiction, qui sont les ennemies de l'arrogance.
Une vérité partielle est une erreur.
L'acceptation de la différence avec autrui ne peut se faire que dans la conscience d'une identité commune.