• Le bois dont l'homme est fait est si noueux qu'on ne peut y tailler des poutres bien droites.
    Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique
  • Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison.
    Fondements de la métaphysique des mœurs
  • Le beau plait immédiatement. Il plaît en dehors de tout intérêt.
    Critique de la faculté de juger
  • L'expérience, comme preuve de la vérité des jugements empiriques n'est jamais plus qu'une approximation asymptotique de la totalité des perceptions possibles qui la constituent. Ce n'est jamais une certitude.
  • Le beau est la forme de la finalité d'un objet, en tant qu'elle est perçue dans cet objet sans représentation d'une fin.
    Critique de la faculté de juger
  • Est beau ce qui est connu sans concept comme objet d'une satisfaction nécessaire.
    Critique de la faculté de juger, éd. Vrin
  • Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi morale.
    Fondement de la métaphysique des moeurs
  • Le goût est la faculté de juger un objet ou un mode de représentation par la satisfaction ou le déplaisir d'une façon toute désintéressée. On appelle beau l'objet de cette satisfaction.
    La Critique du jugement
  • Celui qui n'est pas cultivé est brut, celui qui n'est pas discipliné est sauvage.
  • L'éducation est un art, dont la pratique doit être perfectionnée par beaucoup de générations.
  • Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle ; agis de telle sorte que tu traites toujours l'humanité en toi-même et en autrui comme une fin et jamais comme un moyen ; agis comme si tu étais à la fois législateur et sujet dans la république des volontés libres et raisonnables.
    Fondements de la Métaphysique des moeurs, 1785
  • Il n'y a que deux choses immuables et éternelles : le ciel étoilé au-dessus de nos têtes, et la loi morale au fond de nos cœurs.
    Critique de la raison pratique, éd. Folio-Gallimard
  • Tout homme, en tant qu'être moral, possède en lui, originairement, une conscience morale.
  • L'homme est sans doute assez peu saint, mais l'humanité dans sa personne doit être sainte pour lui.
  • La conscience morale est la raison pratique représentant à l'être humain son devoir dans chaque cas où intervient une loi, que ce soit pour l'acquitter ou pour le condamner.