• Il n'y a qu'un remède à l'amour : aimer davantage.
  • Marchez sans peur dans la direction de vos rêves. Vivez la vie que vous avez imaginée.
  • Quelle flamme pourrait égaler le rayon de soleil d'un jour d'hiver.
  • Un homme est riche de tout ce dont il peut se passer.
    Walden ou la vie dans les bois
  • Si un homme passe la moitié de sa journée à marcher dans les bois parce qu'il les aime, il est en danger d'être pris pour un fainéant mais s'il passe toute sa journée à spéculer, à raser les bois, à rendre la terre chauve avant l'heure, on le considère avec estime comme un citoyen industrieux et entreprenant.
  • Le bonheur est comme un papillon, plus vous le poursuivez, plus il s'éloigne. Mais si vous tournez votre attention vers d'autres choses, il revient vers vous et se pose doucement sur votre épaule.
  • L'oppresseur ne se rend pas compte du mal qu'implique l'oppression tant que l'opprimé l'accepte.
  • La richesse superflue ne peut acheter que des superfluités. L'argent n'est point requis pour acheter un simple nécessaire de l'âme.
    Walden ou La vie dans les bois, éd. Gallimard
  • Si humble que soit votre vie, faites-y honneur et vivez-là ; ne l'esquivez ni n'en dites du mal. [...] C'est lorsque vous êtes le plus riche qu'elle paraît le plus pauvre. Le chercheur de tares en trouvera même au paradis. Aimez votre vie, si pauvre qu'elle soit. Peut-être goûterez-vous des heures aimables, palpitantes, splendides, même en un asile des pauvres. Les fenêtres de l'hospice reflètent le soleil couchant avec autant d'éclat que celles de la demeure du riche ; la neige fond aussitôt devant sa porte au printemps. Je ne vois pas comment un esprit calme ne pourrait vivre là aussi content et y nourrir des pensées aussi réjouissantes qu'en un palais.
    Walden ou La vie dans les bois, éd. Gallimard
  • La solitude ne se mesure pas aux milles d'étendue qui sépare un homme de ses semblables.
    Walden ou La vie dans les bois, éd. Gallimard
  • Les livres sont la fortune thésaurisée du monde et le dû héritage des générations et nations.
    Walden ou La vie dans les bois, éd. Gallimard
  • Avant de pouvoir orner nos maisons de beaux objets, il faut mettre à nu les murs, comme il faut mettre à nu nos existences, puis poser pour fondement une belle conduite de maison et une belle conduite de vie : or, c'est surtout en plein air, où il n'est ni maison ni maître de maison, que se cultive le goût du beau.
    Walden ou La vie dans les bois, éd. Gallimard
  • Le goût puéril et barbare qu'hommes et femmes manifestent pour les nouveaux modèles fait à Dieu sait combien d'entre eux secouer le kaléidoscope et loucher dedans afin d'y découvrir la figure particulière que réclame aujourd'hui cette génération. Les fabricants ont appris que ce goût est purement capricieux.
    Walden ou La vie dans les bois, éd. Gallimard
  • Ce que l'on appelle résignation n'est autre chose que du désespoir confirmé.
    Walden ou La vie dans les bois, éd. Gallimard
  • La connaissance n'est qu'une connaissance réelle que lorsqu'elle est acquise par les efforts de votre intellect et non par la mémoire.