Henry David Thoreau (12 juillet 1817 - 6 mai 1862) est un naturaliste, poète et philosophe américain. Son oeuvre principale, Walden ou la Vie dans les bois, est une réflexion sur la nature, la vie simple menée à l'écart de la société et plus largement l'économie. Il est considéré comme le père de l'écologie telle qu'on la connaît aujourd'hui.
  • En tuant le temps on blesse l'éternité.
  • Le matin est là quand je m'éveille et que l'aube est en moi... Nous devons apprendre à nous réveiller et à rester éveillés, non par des moyens mécaniques, mais par une attente infinie de l'aurore, qui, dans notre sommeil le plus profond, ne nous abandonnera pas. Je ne connais pas de fait plus encourageant que la capacité de l'homme d'élever sa vie par un effort conscient. C'est quelque chose de pouvoir peindre un tableau précis ou de sculpter une statue et ainsi de créer quelques beaux objets... Mais le plus glorieux des arts est d'affecter la qualité du jour.
    Walden ou La vie dans les bois, éd. Gallimard
  • La Nature à chaque instant s'occupe de notre bien être. Elle n'a pas d'autre fin. Ne lui résistez pas.
  • Une promenade tôt le matin est une bénédiction pour toute la journée.
  • Celui qui distingue la vraie saveur de ce qu'il mange ne sera jamais un glouton ; celui qui ne le fait pas ne peut pas être autre chose.
  • Il n'est pas souhaitable de cultiver le même respect pour la loi et pour le bien. La seule obligation qui m'incombe est de faire à toute heure ce que je crois être bien.
  • La plupart des hommes mènent une vie de désespoir silencieux. Ce qu'on appelle résignation n'est autre chose que du désespoir confirmé.
  • Il ne peut exister aucune mélancolie si noire pour celui qui vit au sein de la nature et dont les sens sont actifs […] Tant que je possèderai l'amitié des saisons, je suis sûr que rien ne pourra faire de la vie un fardeau.
  • La paix de l'esprit commence par arrêter de vouloir changer les autres et par les accepter simplement tels qu'ils sont.
  • Dans les relations humaines, le drame commence non pas quand il y a quelque malentendu sur les mots, mais quand le silence reste incompris.
  • Le citoyen doit-il un seul instant, dans quelque mesure que ce soit, abandonner sa conscience au législateur ? Pourquoi, alors, chacun aurait-il une conscience ? Je pense que nous devons d'abord être des hommes, des sujets ensuite. Le respect de la loi vient après celui du droit. La seule obligation que j'ai le droit d'adopter, c'est d'agir à tout moment selon ce qui me paraît juste.
    La désobéissance civile
  • Une promenade matinale est une bénédiction pour toute la journée.
  • Chaque homme est le seigneur d'un royaume à côté duquel l'empire terrestre des tsars n'est qu'un État minuscule, avec ses frontières délimitées par l'Océan, ses chaînes montagneuses et ses paradis vierges à la nature édénique.
  • Rien ne peut être plus utile à l'homme que la résolution de ne pas se presser.
    Journal
  • Quand un homme ne marche pas du même pas que ses compagnons, c'est parce qu'il entend battre un autre tambour.