Léo Albert Charles Antoine Ferré, dit Léo Ferré (24 août 1916 - 14 juillet 1993), est un auteur-compositeur-interprète, pianiste et poète français, auteur d'une quarantaine d'albums. Pour aller plus loin, voir le site officiel de Léo Ferré. Crédits photo : JP Roche
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession, récompenses : Chanteur, Musicien
  • Date de naissance : 24 août 1916
  • Date de décès : 14 juillet 1993
  • Le bonheur c'est pas grand chose, c'est juste du chagrin qui se repose.
  • Le monde se divise entre ceux qui aiment et les autres.
  • La mélancolie, c'est un désespoir qui n'a pas les moyens.
  • Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s'ils ont leur compte de pieds, ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes.
    Préface, dans l'album Il n'y a plus rien
  • La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie n'est pas finie. Elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche.
    Préface, dans l'album "Il n'y a plus rien"
  • Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n'employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu'ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain. Ce n'est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse. Ce n'est pas le mot qui fait la poésie, c'est la poésie qui illustre le mot.
    Préface, dans l'album "Il n'y a plus rien"
  • Ce qui est gênant dans la morale, c'est que c'est toujours la morale des autres.
  • C'est à trop voir les êtres sous leur vraie lumière qu'un jour ou l'autre nous prend l'envie de les larguer. La lucidité est un exil construit, une porte de secours, le vestiaire de l'intelligence. C'en est aussi une maladie qui nous mène à la solitude.
    Testament phonographe