• Chaque journée est une petite vie, chaque réveil une petite naissance, chaque nouveau matin est une petite jeunesse.
  • Les occasions de se taire et celles de parler se présentent en nombre égal, mais nous préférons souvent la fugitive satisfaction que procurent les dernières au profit durable que nous tirons des premières.
  • La dialectique, en tant que telle, a seulement à enseigner comment on se défend contre les attaques de toute nature, et en particulier les attaques déloyales.
    L'Art d'avoir toujours raison
  • La vie est comme une broderie. On passe la première partie du côté extérieur, là où c'est très joli. On passe la seconde moitié de l'autre côté. C'est moins beau, mais on voit comment sont placés les fils.
  • Si les autres parties du monde ont des singes ; l'Europe a des Français. Cela se compense.
  • Tout enfant est en quelque façon un génie, et tout génie un enfant.
  • La solitude est le lot de tous les esprits supérieurs ; il leur arrivera parfois de s'en attrister, mais ils la choisiront toujours comme le moindre de deux maux.
  • Un mot de trop détruit toujours son intention.
  • La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : la premier de ne pas être avec les autres, le second d'être avec soi-même.
    Aphorismes sur les sagesses dans la vie
  • Pour ne pas devenir très malheureux, le moyen le plus certain est de ne pas demander à être très heureux.
  • Toutes les fois qu’un homme meurt, c’est un monde qui disparaît, le monde qu’il portait dans sa tête.
  • Que notre vie était heureuse, c'est ce dont nous ne nous apercevons qu'au moment où ces jours heureux ont fait place à des jours malheureux.
  • IL faut surtout donner au cerveau la pleine mesure de sommeil nécessaire à sa réfection, car le sommeil est pour l'ensemble de l'homme ce que le remontage est à la pendule.
    Aphorismes sur la sagesse dans la vie
  • L'homme qui a suffisamment de richesse intérieure préfère rester hors de la société, pour n'avoir rien à donner et rien à supporter.
  • Celui qui veut parvenir à la postérité doit donc se dérober à l'influence de son temps, mais aussi, le plus souvent, à l'influence sur son temps, et être prêt à acheter la gloire des siècles au prix de l'approbation de ses contemporains.
    Parerga et paralipomena (1851)