• Un vrai livre, c'est toujours quelqu'un qui entre dans notre solitude.
    La Lumière du monde, éd. Gallimard
  • Voyager, c'est une fête : on met la clef sous la porte, on se laisse à l'intérieur. On se donne rendez-vous à l'étranger. On regarde les rues, le ciel et les maisons. On se regarde soi-même dans les vitrines, étonné d'être où l'on est - c'est à dire ailleurs. On a changé. On est aussi neuf que ce que l'on voit.
    La Femme à venir, éd. Gallimard
  • Je veux passer ma vie à lire des poèmes en attendant que le grand Poète me cueille.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • La vie est ce jeu où il s'agit d'approcher au plus près de soi sans s'en apercevoir.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • Lire, sommeiller, marcher, ne penser à rien, laisser les lumières du ciel pâlir sur la tapisserie de murs.
    Une petite robe de fête, éd. Gallimard
  • La lecture est un billet d'absence, une sortie du monde.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • Les mots sont comme les gens. Leur manière de venir à nous en dit long sur leurs intentions.
  • Je suis toujours étonné de voir le peu de liberté que chacun s'autorise, cette manière de coller sa respiration à la vitre des conventions, et la buée que cela donne, l'empêchement de vivre, d'aimer.
    La plus que vive, éd Gallimard
  • L'humain est un tissu qui se déchire facilement.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • Rencontrer quelqu'un, le rencontrer vraiment - et non simplement bavarder comme si personne ne devait mourir un jour - est une chose infiniment rare.
  • Je tiens le feutre loin de sa pointe. Si j'appuie trop, ma phrase se brise.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • Les grands poèmes se reconnaissent au sourire donné quand on les lit.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • La vie écrit au crayon. La mort passe la gomme. Le poème se souvient. Personne n'a meilleure mémoire qu'un poème.
    Un bruit de balançoire, éd. de L'Iconoclaste
  • On ignore ce que c'est, la sexualité. Ce n'est pas à un corps que l'on fait l'amour. C'est à un visage. Ce n'est pas à un visage que l'on fait l’amour. C’est à la lumière sur ce visage.
    La Part manquante, éd. Gallimard
  • Il y a très peu de différence entre mourir et écrire.
    La Part manquante, éd. Gallimard
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