• Il faut avec les mots de tout le monde écrire comme personne.
    La Retraite sentimentale (1907)
  • Les lettres d'amour, on devrait pouvoir les dessiner, les peindre, les crier...
  • Faites des bêtises, mais faites-les avec enthousiasme.
    La Naissance du jour (1928)
  • On naît gourmand. Le vrai gourmet est celui qui se délecte d'une tartine de beurre comme d'un homard grillé, si le beurre est fin et le pain bien pétri.
  • La volupté est faite de désir, de perversité, de curiosité allègre, d'insistance libertine.
    Claudine en ménage, éd. Mercure de France
  • Vivre sans bonheur et n'en point dépérir, voilà une occupation, presque une profession.
    La retraite sentimentale (1907)
  • Être libre !... Je parle tout haut pour que ce beau mot décoloré reprenne sa vie, son vol, son vert reflet d'aile sauvage et de forêt.
    L'Entrave
  • C'est une chose assez douce, en somme, que de se sentir, à cause d'une rencontre émouvante, ou de l'éclaircie parfumée entre deux averses, ou pour rien, sans motif, de se sentir un peu… comme une jeune fille qui vient de recevoir sa première lettre d'amour.
    L'Entrave (1913)
  • Je vis sur le fonds de frivolité qui vient au secours des existences longues.
    La Naissance du jour (1928)
  • Une seule timidité nous est commune : nous n'osons pas ouvertement avoir besoin les uns des autres.
  • La femme est capable de tous les exercices de l'homme sauf de faire pipi debout contre un mur.
  • Amoureuse, piètre mot pour exprimer tant de choses. Imprégnée, voilà qui exprime mieux. Imprégnée, c'est cela tout à fait, imprégnée depuis la peau jusqu'à l’âme.
    La Retraite Sentimentale (1907)
  • Ne te méfie pas du danger caractérisé, méfie-toi de l'habitude… C'est elle qui vous rend lâche et menteur.
  • Il faut toujours combler un désir tout de suite, quand il n'a pas encore eu le temps de se faner ni de refroidir, parce qu'on peut aimer longtemps un regret, mais pas un désir.
  • Moi, c'est mon corps qui pense. Il est plus intelligent que mon cerveau. Il ressent plus finement, plus complètement que mon cerveau [...]