Maurice Barrès ( - ) est un écrivain et homme politique français, figure de proue du nationalisme français. Issu d'une famille bourgeoise lorraine, Barrès s'impose comme figure littéraire avec sa trilogie du "Culte du moi" (1888-1891). Il entre en politique en 1889, élu député boulangiste de Nancy. Nationaliste fervent, il développe la doctrine du "enracinement" et du culte de la terre et des morts.
Barrès joue un rôle crucial dans l'affaire Dreyfus, devenant l'un des principaux porte-parole antidreyfusards. Il est réélu député de 1906 à 1923, incarnant le nationalisme de droite. Son œuvre littéraire, mêlant politique et esthétique, inclut "Les Déracinés" (1897) et "La Colline inspirée" (1913).
  • L'autorité, c'est moins la qualité d'un homme qu'une relation entre deux êtres. Ne peuvent la reconnaître utilement que ceux qui la subiront.
    L'Ennemi des lois
  • N'est-ce point un sentiment de fétichisme qui détermine le pèlerinage des hommes vers la Tour Eiffel, symbole de l'Industrie.
    L'Ennemi des lois
  • Nous ne sommes jamais si heureux que dans l'exaltation.
  • Tout livre a pour collaborateur son lecteur.
  • Ce n'est pas la raison qui nous fournit une direction morale, c'est la sensibilité.
    La grande pitié des églises de France
  • Où manque la force, le droit disparaît ; où apparaît la force, le droit commence de rayonner.
    La grande pitié des églises de France
  • Pour chaque être, il existe une sorte d'activité où il serait utile à la société, en même temps qu'il y trouverait son bonheur.
    L'Ennemi des lois
  • Une œuvre d'art, c'est le moyen d'une âme.
    Mes cahiers
  • Il ne faut pas rêver d'installer les hommes dans une règle qui leur impose le bonheur, mais de leur suggérer un état d'esprit qui comporte le bonheur.
    L'Ennemi des lois
  • La politique n’est-ce pas l'art d'utiliser pour une œuvre nationale les intérêts les plus divers, les plus mesquins ?
    L'Appel au soldat
  • Entre toutes les femmes, il n'y a de vrai que notre mère.
  • Nous sommes étonnés, quand nous lisons les vieux chefs-d'œuvre, de voir que des sentiments subtils, délicats, poétiques, que nous croyons rares aujourd'hui, existaient il y a des siècles.
    La Grande Pitié des églises de France
  • Il y a, plus loin que la satisfaction matérielle, le plaisir de partager de la mélancolie. Au-delà d'une amante avec laquelle on jouit de la vie, il y a une sœur avec qui l'on pleure.
    L'Ennemi des lois
  • La caresse d'une mère, une belle promenade, des heures émerveillées par des récits heureux agissent sur toute l'existence.
    La Grande Pitié des églises de France