Ninon de Lenclos, de son vrai nom Anne de Lenclos ( - ) est une femme d'esprit, épistolière et femme de lettres française.
  • Genre : Femme
  • Nationalité : Française
  • Profession, récompense : Écrivaine
  • Date de naissance : 10 novembre 1620
  • Date de décès : 17 octobre 1705
  • Le mariage est la disette de toutes les affections, la famine du cœur.
  • Si j'avais assisté au conseil du Créateur lorsqu'il forma la nature humaine, je lui aurais conseillé de mettre les rides sous le talon.
  • L'amour est l'aliment du cœur, comme les mets le sont du corps.
    Lettres au marquis de Sévigné (1750)
  • La beauté sans grâce est un hameçon sans appâts.
  • La vie passe à la vitesse du vent, ne sacrifiez point le jour au lendemain, ni le présent à l'avenir.
  • La vie est courte, et le temps a des ailes, il emporte avec lui nos joies et nos plaisirs.
  • Entre l'amour et l'amitié, mon cœur ne balance jamais.
  • Faire l'amour est un plaisir, un appétit, un besoin, un amusement, et non pas un devoir.
    Lettre au marquis de Sévigné
  • Ce n'est point par les soupçons qu'on affermit la fidélité d'une maîtresse ; ils ne peuvent, au contraire, que l'affaiblir, car c'est la familiariser avec des sentiments dont la seule idée doit lui sembler un crime. En paraissant craindre son inconstance, vous l'accoutumez à la regarder comme possible, à se la reprocher moins ; et vous l'avertissez de se faire un mérite de ce qui ne doit être qu'un devoir.
    Lettre au marquis de Sévigné (1750)
  • Quand on s'aime véritablement, on s'éloigne du mariage comme d'un abîme.
  • Il est plus difficile de bien faire l'amour que de commander des armées.
    Lettre au Duc d'Enghien
  • Les regards sont les premiers billets doux des amants.
  • Les serments sont la fausse monnaie avec laquelle on paie les sacrifices de l'amour.
    Lettre au marquis de Sévigné (1750)
  • Jamais une femme ne vous sait mauvais gré de plaire à plusieurs, pourvu qu'elle soit toujours préférée : ce sont autant de triomphes de plus.
    Lettre au marquis de Sévigné (1750)
  • Abandonnez aux céladons les propos sublimes et les beaux sentiments : laissez-leur filer le parfait amour. Je vous le dis de la part des femmes : il est des instants où elles aiment mieux être un peu brusquées que trop ménagées ; les hommes manquent plus de cœurs par leur maladresse, que la vertu n'en sauve.
    Lettres au marquis de Sévigné (1750)