• Si nous parvenons à être heureux, c'est parce que nous vivons au jour le jour et que nous espérons toujours autre chose.
  • L'ennemi de l'amour n'est jamais à l'extérieur, ce n'est pas tel homme ou telle femme, c'est ce qui nous manque intérieurement.
    Une espionne dans la maison de l'amour
  • La fascination qu'exerce un être sur un autre ne provient pas de ce qu'exhale sa personnalité à l'instant de la rencontre. C'est de la somme de tout son être que se dégage une drogue puissante capable de séduire et d'attacher.
  • Un homme qui domine une femme est un homme qui n'aime pas. Il possède une extraordinaire vitalité animale, une force qui lui permet de conquérir. Il conquiert, il subjugue, mais jamais il n'aime ni ne comprend.
  • L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie.
  • Le secret d'une vie bien remplie est de vivre et de frayer avec les autres comme si demain ils risquaient de ne pas être là, comme si vous risquiez de ne pas être là. Cela élimine le vice des tergiversations, le péché de remettre à plus tard, les communions manquées.
    Journal (IV) 1944-1947
  • Je fais reculer la mort à force de vivre, de souffrir, de me tromper, de risquer, de donner et de perdre.
  • Le rôle d'un écrivain n'est pas de dire ce que nous pouvons tous dire, mais de dire ce que nous sommes incapables de dire.
    Correspondance passionnée
  • Le journal est mon kif, mon haschich, ma pipe d'opium. Ma drogue et mon vice. Au lieu d'écrire un roman je m'allonge avec un stylo et ce cahier, et je rêve, je me laisse aller aux reflets brisés, je quitte la réalité pour les images et les rêves qu'elle projette...
  • En amour, il n'y a pas de parce que, pas de raison, pas d'explication, pas de solution.
  • Il existe de nombreuses façons d'être libre. L'une d'entre elles est de transcender la réalité par l'imagination, comme j'essaie de le faire.
  • Vous ne pouvez pas sauver les gens. Vous pouvez seulement les aimer.
  • Il n'y a pas deux peaux qui aient la même texture, et jamais la même lumière, la même température, les mêmes ombres, jamais les mêmes gestes ; car un amant, lorsqu'il est animé par l'amour véritable, peut parcourir la gamme entière des siècles de science amoureuse.
  • Je me fatigue, parce que tout me touche et me bouleverse. Je ne suis jamais indifférente. Toute personne que je rencontre m'atteint dans mes sentiments. […] Il faut toujours que je me mêle des vies brisées.
  • J'ai tellement peur de trouver un autre comme moi, et un tel désir d'en trouver un. Je suis tellement seule, mais j'ai aussi une telle peur que ma solitude soit brisée…
    La Maison de l'Inceste (1936)
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