• En fixant fortement ses adeptes à un infantilisme psychique et en leur faisant partager un délire collectif, la religion réussit à épargner à quantité d'êtres humains une névrose individuelle.
  • La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions.
  • Notre conscience, loin d'être le juge implacable dont parlent les moralistes, est, par ses origines, de « l'angoisse sociale » et rien de plus.
    Essais de psychanalyse appliquée, éd. Gallimard
  • L'origine des névroses est à chercher dans des traumatismes apparus durant l'enfance.
  • Chez la fille, il n'est pas de désir plus grand que celui de protection par le père.
  • Les femmes, peu aptes à la sublimation, souffrent d'un trop-plein de libido.
  • Les qualités de l'objet sexuel, nous les nommerons : excitantes.
  • Le caractère normal de la vie sexuelle est assuré par la conjonction vers l'objet et le but sexuel de deux courants, celui de la tendresse et celui de la sensualité.
  • La civilisation est quelque chose d'imposé à une majorité récalcitrante par une minorité qui a compris comment s'approprier les moyens de puissance et de coercition.
    L'Avenir d'une illusion
  • L'homme civilisé a troqué un morceau de possible bonheur contre un morceau de sécurité.
  • Le Dieu personnel n'est rien d'autre, psychologiquement, qu'un père transfiguré.
    Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci
  • C'est au travers de la frustration et de l'attente que naît un objet extérieur d'où vient la gratification. Sans cette frustration et cette attente, il n'y a pas de limites entre le Moi et le non-Moi.
    Au-delà du principe de plaisir, éd. Puf
  • Le ça ne supporte pas que sa gratification soit retardée. Il éprouve en permanence la tension d'un besoin non satisfait.
  • Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide.
  • L'humour, lui, peut être conçu comme la plus haute des réalisations de défense.