André Brink (29 mai 1935 - 6 février 2015) est un écrivain sud-africain d'expressions afrikaans et anglaise. Figure majeure de la littérature afrikaans et anglophone, il fut un fervent opposant à l'apartheid. Il étudia la littérature à l'Université de Potchefstroom avant de poursuivre ses études en France. Inspiré par le mouvement existentialiste et le Nouveau Roman, il adopta un style novateur. Il reçoit, en 1980, le prix Médicis étranger pour son roman Une saison blanche et sèche. Interdit en Afrique du Sud, ce roman connut un succès international et fut finaliste du Booker Prize. Il dénonça l'oppression raciale à travers une œuvre engagée mêlant fiction et critique sociale. Crédit photo : Seamus Kearney
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Sud-africain
  • Profession : Écrivain
  • Date de naissance : 29 mai 1935
  • Date de décès : 6 février 2015
  • La vie est trop courte pour la gaspiller en bavardages.
    Le vallon du diable
  • Il n'existe que deux espèce de folies contre lesquelles on doit se protéger. L'une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire. L'autre est celle selon laquelle nous ne pouvons rien faire.
    Une saison blanche et sèche
  • Croire, c'est sans doute l'une des choses les plus difficiles du monde.
    Le vallon du diable
  • La vérité n'est pas un ensemble de faits qu'on peut énumérer. C'est un paysage nocturne à travers lequel on voyage.
    Au plus noir de la nuit
  • Ce qui est important, ce n'est pas seulement de comprendre mais de vivre avec tout. De ne rien éluder.
  • Nous naissons dans l'esclavage. Et de là, si nous avons suffisamment la grâce, si nous sommes assez fous ou assez courageux, nous nous libérons.
    Une saison blanche et sèche
  • Une fois dans sa vie, juste une fois, on devrait avoir suffisamment la foi en quelque chose pour tout risquer pour ce quelque chose.
    Une saison blanche et sèche
  • Se transformer en cendres, nourrir les plantes, permettre au cycle de la vie de suivre son cours. C'est la seule forme d'éternité à laquelle je puisse aspirer.
    Une saison blanche et sèche
  • […] chaque homme possède en lui quelque chose auquel il est « destiné », quelque chose que personne d'autre que lui ne peut faire. Alors, c'est une question de découverte. Certains le découvrent très tôt, d'autres mettent un temps fou. D'autres encore apprennent la patience et se préparent pour le jour où, brusquement, ils le reconnaîtront. Comme un comédien qui attend le rôle de sa vie.
  • Ne juge point, afin qu'on ne puisse te juger.
    Le vallon du diable
  • Dans un monde qui a vu Hitler, le Vietnam et le Bangladesh, la vie d'un homme ne veut pas dire grand chose.
    Une saison blanche et sèche
  • Les gens ne sont émus que par la quantité. Plus grand et mieux.
    Une saison blanche et sèche
  • Demain devient aujourd'hui; aujourd'hui se mue en hier. Et la terre n'en est nullement troublée.
    Un instant dans le vent
  • Vous pouvez toujours voir les autres ; vous échangez des sons, mais tout n'est que coïncidence et tromperie.
  • On essaie toujours de retenir les choses. Surtout quand elles nous ont filé entre les doigts. Comme du sable. De l'eau.