• La nourriture aujourd'hui est tellement toxique que, quand on se met à table, plutôt que de souhaiter "bon appétit", on devrait se souhaiter "bonne chance".
  • Je ne peux pas participer à ce modèle de société qui a donné à l'argent plus d'importance qu'à la vie. Je suis ici-bas pour vivre, je ne suis pas ici pour augmenter le Produit National Brut.
  • On voit s'ériger des générations d'enfants qui faute d'un éveil à la vie sont réduits à n'être que des consommateurs insatiables, blasés et tristes.
  • Nous ne vivons pas, nous sommes conditionnés, endoctrinés, manipulés, pour n'être que des serviteurs d'un système.
  • Nous sommes passés d'une humanité primitive qui considérait qu'elle appartenait à la vie, à une humanité dite « évolué » qui considère que la vie lui appartient. Nous nous sommes érigés comme les propriétaires de la création. C'est la raison pour laquelle nous n'avons plus aucun respect pour rien.
  • Faire de temps en temps une bonne diète de l'information, comme un jeûne purificateur, est probablement un acte de sobriété des plus bénéfiques.
  • La conscience est probablement ce lieu intime où chaque être humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l'égard de la vie.
  • Notre sort est indissociable de celui de l'environnement. Arrêtons de nous croire au-dessus ou au dehors.
  • Cultiver la terre pour se nourrir est un acte de résistance : soit nous nous plions aux lois du marché et nous encourons le risque de devenir complètement dépendants, soit nous reprenons en main notre destin en produisant nous-mêmes.
  • [...] il faudra un jour déclarer l'agriculture moderne comme une grande catastrophe écologique.
  • La simplicité est, selon moi, le grand défi de ce troisième millénaire. Nous avons su développer la complexification à outrance, il nous appartient aujourd'hui de conquérir la simplicité et la sobriété comme ce que l'intelligence a de meilleur à nous offrir. Grâce à des technologies de grande qualité, pensées pour servir la vie, nous devons ré-orienter notre créativité vers de nouvelles productions intelligentes, inspirées par le souci d'augmenter nos aspirations au bien-être par l'art de la simplification : des productions durables et utiles. Cela implique, bien entendu, de recentrer nos modes de vie vers d'autres objectifs que servir encore et encore la machinerie économique : remettre l'humain et la nature au centre de nos préoccupations.
    La tristesse de Gaïa, éd. Actes Sud
  • Et le monde se brise un peu plus chaque jour, car l'argent a plus d'importance que les êtres humains.
  • Ce qui rend heureux, ce n'est pas de posséder, mais de se relier à soi, aux autres et à la nature. Vivre sobrement, c'est réfléchir à ce dont on a vraiment besoin, simplifier sa vie, se connecter à son ressenti, à la nature et au vivant qui vibre en nous.
    Azimut, automne 2018
  • Libérez-vous des croyances et des dogmes du passé, devenez votre propre maître. Soyez déraisonnables ! Avec l'amour et la fantaisie, on peut changer le monde.
    Azimut, automne 2018
  • Comme la biodiversité, la culture est le bien commun des habitants de la planète. La diversité des cultures et des peuples est le gage inaliénable de tout désir d'humanisation. Cette diversité nous permet de nous émerveiller devant la différence des réponses à des questions identiques.
    Éloge du génie créateur de la société civile, éd. Babel