• Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C'est l'oiseau inconnu, il chante avant de s'envoler.
    Les Matinaux
  • À tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s'asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste mis.
  • Résistance n'est qu'espérance.
  • Mon amour est triste parce qu'il est dans la nature troublée de l'amour d'être triste.
    Dehors la nuit est gouvernée (1938)
  • Mon amour est triste parce qu'il est fidèle.
    Dehors la nuit est gouvernée (1938)
  • La seule signature au bas de la vie blanche, c'est la poésie qui la dessine.
    La parole en archipel (1962)
  • La poésie est de toutes les eaux claires celle qui s'attarde le moins aux reflets de ses ponts.
    Fureur et mystère, À la santé du serpent (1948)
  • La beauté naît du dialogue, de la rupture du silence et du regain de ce silence.
    Fureur et mystère, Le bulletin des baux (1948)
  • S'il n'y avait pas l'étanchéité de l'ennui, le cœur s'arrêterait de battre.
    Fureur et mystère, Les feuillets d'hypnos (1948)
  • Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience.
    Fureur et mystère, À la santé du serpent, VII (1948)
  • Ma solitude est son trésor.
    Fureur et mystère, Allégeance (1948)
  • Il n'y a pas d'absence irremplaçable.
    Poèmes militants, Chaîne (1932)
  • Nous n'avons qu'une ressource avec la mort : Faire de l'art avant elle.
    La parole en archipel, Les dentelles de Montmirail (1962)
  • L'artiste doit se faire regretter déjà de son vivant.
    Art bref (1950)
  • Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir.
    Fureur et mystère, Partage formel, V (1948)