• Essentiellement étranger au monde, l'amour ne peut que mentir et se pervertir lorsqu'on l'emploie à des fins politiques.
    Condition de l'homme moderne
  • La société de masse ne veut pas la culture mais les loisirs.
    La Crise de la culture, éd. Gallimard
  • C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal.
  • Le mal peut être à la fois banal et extrême. Seul le bien est radical.
  • Afin de continuer à vivre, il faut essayer d'échapper à la mort contenue dans le perfectionnisme.
  • Les hommes qui ne pensent pas sont comme des somnambules.
    La vie de l'esprit
  • La liberté d'opinion est une farce si l'information sur les faits n'est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l'objet du débat.
    La crise de la culture, éd. Gallimard
  • Il faudrait bien comprendre que le rôle de l'école est d'apprendre aux enfants ce qu'est le monde, et non pas leur inculquer l'art de vivre.
  • Le pouvoir correspond à l'aptitude à agir de façon concertée.
  • Plus un homme est libre de tout préjugé, moins il sera adapté à la vie purement sociale.
  • Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Et avec un peuple privé de sa capacité de penser et de juger, vous pouvez faire ce que vous voulez.
    Entretien avec Roger Errera, 1974
  • Les mouvements totalitaires sont des organisations massives d’individus atomisés et isolés.
  • Politiquement, la faiblesse de l'argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu'ils ont choisi le mal.
    Responsabilité et jugement, éd Payot
  • Une crise ne devient catastrophique que si nous y répondons par des idées toutes faites, c'est-à-dire par des préjugés.
  • Les mots justes trouvés au bon moment sont de l'action.
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